Dès l’approche des vacances, les prix des billets d’avion entre la France et l’Algérie s’envolent.
Selon une analyse du site spécialisé Air Journal, un aller-retour en classe économique peut grimper jusqu’à 1 000 euros, un niveau difficilement justifiable pour de nombreux voyageurs.
Voici les quatre principales raisons qui expliquent cette cherté persistante, selon ce site spécialisé dans l’actualité du transport aérien.
1. Une offre limitée et un marché peu concurrentiel
Les liaisons aériennes entre la France et l’Algérie sont dominées par un petit nombre de compagnies : Air Algérie, Transavia, ASL Airlines et Air France. Deux autres compagnies low cost espagnoles, Vueling et Volotea, opèrent des vols sur quelques lignes entre les deux pays.
Cette faible concurrence maintient une offre restreinte, surtout sur les vols directs au départ des grands aéroports comme Paris, Marseille et Lyon.
2. Une forte demande tout au long de l’année
La demande de vols vers l’Algérie reste soutenue en permanence, portée par la diaspora algérienne installée en France. Les déplacements sont motivés par des raisons familiales, culturelles ou religieuses, et atteignent des pics en été, pendant le Ramadan, l’Aïd ou encore les fêtes de fin d’année.
Cette demande régulière, accentuée lors des périodes clés, fait mécaniquement grimper les prix en raison du manque de places disponibles.
3. Un nombre de vols toujours encadré
Malgré la reprise post-Covid, le nombre de vols autorisés entre la France et l’Algérie reste limité.
Les autorités algériennes encadrent toujours strictement les créneaux aéroportuaires, notamment à Alger-Houari Boumediene, ce qui empêche « un réel ajustement de l’offre face à la demande croissante. »
4. Des coûts élevés et une fiscalité lourde
Le dernier facteur qui explique cette cherté des billets entre la France et l’Algérie s’explique, selon Air-Journal, par les couts de carburant, les redevances aéroportuaires et les taxes locales.
Ces charges, explique le même média, s’ajoutent à une surcapacité saisonnière mal répartie : les compagnies augmentent leurs fréquences pendant la saison estivale, sans compenser sur le reste de l’année, ce qui déséquilibre la tarification.









