Le trafic aérien entre la France et l’Algérie a enregistré une forte hausse entre 2019 et 2024.
C’est ce qu’a révélé une étude relayée par Les Échos et rapportée par le site spécialisé VVA. En l’espace de dix ans, le trafic VFR — c’est-à-dire les voyages motivés par la visite à la famille ou aux amis — a connu une croissance spectaculaire dans les aéroports français.
Selon les données publiées par Les Échos, citées par VVA, le nombre de passagers relevant de cette catégorie est passé de 38 millions en 2016 à 56 millions en 2024, soit une hausse de 46 %.
L’étude, présentée lors de la conférence « Les États de l’air », organisée par l’association des anciens de l’École nationale de l’aviation civile, met en lumière une évolution du profil type du voyageur aérien au départ de la France. Les changements concernent notamment l’âge, le genre, la catégorie socio-professionnelle et l’origine des passagers, traduisant une diversification croissante du trafic.
Mais c’est surtout le trafic entre la France et l’Algérie qui illustre le mieux cette tendance, selon les résultats de cette étude, cités par VVA.
D’après l’enquête, ce le trafic aérien entre la France et l’Algérie a enregistré une hausse exceptionnelle de 126,6 % entre 2019 et 2024, atteignant 5,5 millions de passagers l’an dernier.
Ce chiffre impressionnant s’explique essentiellement par le poids de la diaspora algérienne et les nombreux déplacements familiaux.
Toujours selon Les Échos, le nombre global de voyageurs transitant par les aéroports français a progressé de 20 millions depuis 2016, atteignant 203 millions de passagers en 2024.
Avec une telle progression, le marché France–Algérie s’impose comme l’un des axes les plus dynamiques du réseau aérien français.
Cette tendance devrait se poursuivre, soutenue par les compagnies différentes aériennes traditionnelles et low-cost qui multiplient les dessertes entre les villes algériennes et françaises.









