Le député Abdelouahab Yagoubi a dénoncé les prix « exorbitants » des billets d’Air Algérie pour les fêtes de fin d’année.
Les prix des billets entre la France et l’Algérie atteignent des niveaux particulièrement élevés pour cette fin d’année, une situation dénoncée ce samedi 6 décembre par le député de la communauté nationale établie à l’étranger (circonscription de Paris) Abdelouahab Yagoubi.
Il estime que ces prix ne peuvent être justifié par « aucun argument économique crédible » pour une compagnie « financée par l’argent public. »
Les prix d’Air Algérie jugés « indéfendables » par le député
Dans sa publication de ce samedi, l’élu pointe du doigt les prix pratiqués par Air Algérie, qu’il qualifie d’« exorbitants » et « indéfendables » pendant la période des fêtes.
Selon lui, aucun argument économique ne permet de justifier de tels prix. « Chez Air Algérie, les tarifs imposés à nos ressortissants — notamment pendant les vacances de fin d’année — atteignent des niveaux exorbitants et indéfendables. Aucun argument économique crédible ne peut justifier de tels prix dans une compagnie financée par l’argent public et les poches de notre communauté théoriquement au service du citoyen. » écrit le parlementaire, dans sa publication.
Il appelle à mettre fin à ces « dysfonctionnements » qui, selon lui, ne sont plus de simples « anomalies ». Il réclame davantage de respect, de transparence et de considération pour la diaspora algérienne.
Des prix qui dépassent les 500 euros aller-retour
Cette flambée des prix entre la France et l’Algérie ne concerne pas uniquement Air Algérie. L’analyse des offres pour la période des fêtes montre une hausse généralisée des tarifs : qu’il s’agisse d’Air Algérie, d’ASL Airlines ou de Transavia, les billets dépassent désormais les 500 € pour un aller-retour entre le 25 décembre et le début janvier.
Cette flambée concerne particulièrement les vols au départ de Paris, où la demande est historiquement très forte durant cette période. De nombreux Algériens établis en France choisissent en effet de rentrer au pays pour passer le Nouvel An en famille, ce qui accentue la pression sur les prix.









