Un député a interpellé, dans une lettre écrite, le ministre des finances concernant l’ouverture des agences de la BEA en France.
Un an après avoir obtenu son agrément bancaire en France, la Banque Extérieure d’Algérie (BEA) n’a toujours pas ouvert ses premières agences.
Une situation qui suscite l’impatience au sein de la communauté algérienne établie en France.
Un projet attendu depuis un an
Dans une lettre adressée au ministre des Finances, le député des Algériens en France Tawfiq Khedim a relancé le dossier de l’ouverture d’une banque algérienne en France, soulignant « l’importance stratégique » de ce projet pour les ressortissants algériens de l’étranger.
Dans sa lettre, publiée hier sur sa page Facebook, le parlementaire a rappelé que la BEA a obtenu son agrément bancaire auprès de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) le 24 octobre 2024, et son approbation finale de la Banque Centrale Européenne (BCE) le 16 janvier 2025.
Ces autorisations permettent à la BEA d’opérer légalement comme banque commerciale en France et dans l’Union européenne. Pourtant, aucune succursale n’a encore ouvert ses portes, alors que cinq implantations étaient initialement prévues dans des grandes villes françaises.
« Cependant, un long délai s’est écoulé et la banque n’a encore ouvert aucune de ses succursales dans les cinq villes prévues en France, alors que la communauté algérienne en France attend cette ouverture depuis longtemps! » écrit le député.
Les attentes de la communauté algérienne
Cette absence d’avancée déçoit une large partie de la diaspora algérienne, qui attend depuis des années une banque algérienne en France capable de faciliter les transferts, les investissements et les opérations entre les deux rives.
Dans sa question écrite au sujet de l’ouverture de ces agences de la BEA en France, le député Tawfiq Khedim interpelle directement le ministre des finances :
« Quand la Banque Extérieure d’Algérie ouvrira-t-elle effectivement ses agences en France et commencera-t-elle à accueillir ses clients ? »
Il appelle aussi à une offre bancaire diversifiée, incluant des services conformes à la finance islamique, tels que la vente par Mourabaha, pour répondre à une demande croissante sur le marché français.









